« La consolation de l’ange » de Frédéric Lenoir
Temps de lecture : 3 minCHRONIQUE
« L’obstacle au bonheur n’est pas la réalité, mais la représentation que nous en avons », nous explique Frédéric Lenoir, dans son dernier roman « La consolation de l’ange », paru aux éditions Albin Michel. Avec une cinquantaine de livres tirée de l’inépuisable veine de la philosophie initiatique, l’auteur prolixe sonde encore les profondeurs des âmes… et des morts. Usant de la conversation comme moyen narratif, il fait avancer ses deux personnages par la pensée, échangeant des réflexions sur la fin de vie, les expériences de mort imminente, mais aussi sur l’élan de vie et la quête de cette joie intérieure qui devrait être innée et sans fond. Il fait se rencontrer dans une chambre d’hôpital une octogénaire mourante (Blanche) et un jeune homme (Hugo), rescapé d’une tentative de suicide. La première respire la vie, le second n’y voit aucun sens. Astucieux – néanmoins convenu – stratagème qui permet de confronter des avis divergents, l’un cherchant à convaincre l’autre de sa vérité, lui ouvrant le chemin de la consolation pour entrevoir un lendemain en promesses. Même si ce roman est très agréable à lire et l’histoire émouvante, il pèche néanmoins par son manque d’originalité. Sinon, rien de nouveau de l’au-delà.