“Le plus beau lundi de ma vie tomba un mardi”, Camille Andrea
Temps de lecture : 2 min LITTERATURE
Avec « Le plus beau lundi de ma vie tomba un mardi » (éd. Plon), Camille Andrea signe un récit tendre et émouvant, aussi léger que profond, d’une grande humanité et qui intrigue d’un bout à l’autre. À l’image du titre qui est une invitation à l’ouverture d’esprit. L’auteure met en présence deux êtres que tout oppose, qui vont s’apprivoiser, s’apprécier, se nourrir l’un de l’autre, puis se perdre de vue sans s’oublier. La rencontre n’est pas banale. Noah D’Amico, 10 ans, métis, veut devenir président des États-Unis. Bien sûr, il n’a pas l’âge. Raison de plus pour commencer de bonne heure ! Ce jeune garçon ambitieux au talent d’orateur hors pair sait que « l’on se fait une idée des gens en quatre secondes et cinquante centièmes ». C’est court et décisif. Qu’importe ! L’espoir accroché à sa détermination, il s’en va quêter des signatures. Il en a besoin d’au moins mille. Après celle du clochard du coin de la rue, il convaincra Jacob Stern, un vieux monsieur frappé de solitude depuis le décès de sa femme Hannah, dont les souvenirs s’effacent inexorablement. S’installe alors un rituel de rencontres entre ces deux êtres si différents autour d’un Donut au chocolat et d’un verre de lait, où il est question de refaire le monde, de « mettre un grand coup de pied dans les préjugés et les conventions, montrer que quelque chose de différent est possible ».