“5 jours de la vie d’une femme”, Evelyne Dress (♥♥♥♥)

Temps de lecture : 2 min LITTERATURE
Il y a toujours beaucoup d’Évelyne Dress dans ses écrits. Que ce soit dans ses romans, mais aussi dans « Mes chats » un bref éloge des félins qui l’ont choisie et accompagné sa vie et « Pour l’amour du Dauphiné », un récit amoureux sur cette région qu’elle affectionne. Dans son dernier roman, « 5 jours de la vie d’une femme », aux éditions Glyphe, l’auteure revient sur le thème de l’amour, mais à un âge réputé vénérable. 70 ans, est-ce la fin du désir et des douces palpitations de cœur ? Peut-on ou plutôt doit-on croire encore à la survenue d’un être rêvé ? Vous savez, celui qui vous arrache à la torpeur du quotidien et efface, par magie, toutes les désillusions ? À ses 70 ans, la narratrice fait le compte : une union désunie, des enfants ingrats, une ménopause qui renverse la vapeur, un miroir qui reflète trop bien la réalité et un cœur désespérément vide de sens. Au terme de ce constat, elle fait un choix complètement irréfléchi : elle part passer le réveillon de Noël au prestigieux Hôtel du Palais, à Biarritz. Il ne reste plus que la suite ? Qu’importe ! C’est une fortune pour ses revenus maigrichons, mais cette folie l’aiguillonne comme une évidence. Sa libido est à ce prix-là !

“Pour l’amour de : le Dauphiné”, Évelyne Dress (Éditions Magellan & Cie)

Temps de lecture : 3 min LITTERATURE
Dans ce dernier opus « Pour l’amour de : le Dauphiné », aux éditions Magellan & Cie, Évelyne Dress s’invite chez vous pour vous susurrer à l’oreille la beauté de sa région, le Dauphiné. Habitués de ses romans, fortement ancrés dans la terre et ses racines familiales, les lecteurs fidèles ne seront pas dépaysés par cet essai touristique qui, loin d’être un pensum de l’Office du tourisme, a été construit comme une balade dans les souvenirs et sur les chemins chers au cœur d’enfant de cette auteure prolixe. Cet ouvrage, très léger dans un sac de plage, est la lecture idéale sur les lieux de vacances, que l’on soit à la montagne, en campagne ou à la mer… Il vous fera voyager sur cette route Napoléon que l’auteure affectionne tant et qu’elle vous propose de parcourir en sa compagnie, en mêlant savamment souvenirs personnels et histoire de France. Un pari osé, qui ne relève ni du narcissisme ni de l’opportunisme. C’est au contraire un chemin détourné par lequel l’expression « école buissonnière » prendrait une connotation positive. N’apprend-on pas mieux loin des balises du conformisme qui vous dicte quoi et surtout la manière d’apprendre ? Avec Évelyne Dress, on se sent en terrain ami pour découvrir l’histoire et la géographie de son berceau familial qui fut rattaché à la France en 1349. C’est donc une belle et longue histoire d’amour qu’il vous est proposé de découvrir !

“La maison de Petichet”, Evelyne Dress

Temps de lecture : 2 min CHRONIQUE
“La maison de Petichet” ouvre avec fracas ses portes à un amour infernal et dévastateur qu’Évelyne Dress brosse au fil des étés passés dans la demeure familiale. Petichet, hameau près de Grenoble, est comme “un petit bout de terre promise” pour cette famille d’émigrés hongrois, exilés pendant la Seconde Guerre mondiale. Si ce rituel des retrouvailles à Petichet est une réalité familiale pour l’auteure, l’autobiographie s’arrête à la frontière de l’imagination d’un amour passionnel et incestueux. Bercée de souvenirs et d’impressions, l’auteure réussit à inventer une histoire recomposée, surprenante et intense, avec des personnages optimistes et volubiles, débordant de vitalité et d’extravagance, malgré le drame lent et inexorable qui se prépare comme les orages de fin d’été.

Évelyne Dress, sur les chemins de soi

Temps de lecture : 8 min PORTRAIT PASSION
Évelyne Dress est une femme blessée et néanmoins portée par un optimisme éloquent, débordant d’énergie et de passion. D’une naissance placée sous le signe du pittoresque à une carrière d’artiste prolifique, cette femme mal à l’aise avec ses origines juives poursuit une infatigable (en)quête sur ses ancêtres, accueillant les « synchronicités » comme autant de doigts pointés vers les chemins qui la ramènent à la porte de sa conscience. Les destinées maintes fois rejouées de ses cinq romans, dont le dernier « Les Chemins de Garwolin », sont des explorations qui l’incitent à descendre pas à pas cet escalier intérieur, en bas duquel elle aimerait trouver la clé du problème avec sa judéité. La question est : combien de romans faudra-t-il à Evelyne Dress pour arriver à la dernière marche ? Le lecteur égoïste qui aime les merveilleux voyages que l’auteure propose espérera secrètement qu’elle y parviendra… mais pas tout de suite !

“Les chemins de Garwolin”, Evelyne Dress

Temps de lecture : 2 min CHRONIQUE
Avec son cinquième roman “Les chemins de Garwolin”, Évelyne Dress entraîne son héroïne dans une magnifique et passionnante aventure à la fois familiale et personnelle. À la mort de son père, Sylvia Gutmanster s’interroge sur ses ancêtres qui ont fui la Pologne en 1921, sur ses racines juives et son “impossibilité à faire correspondre le dedans et le dehors” de son être. Elle renie sa judéité et tente de la cacher, même si elle n’est juive que par son père qu’elle adorait. Malgré elle, une rivalité entre le respect des traditions et une propension à vouloir s’en libérer la tourmente sous la forme d’une voix intérieure qui ne cesse de la harceler à coups de “non” autoritaires, s’opposant à tout désir et décision.

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