Quèsaco « peccamineuse » ?
« Pesez, Madame, vos paroles peccamineuses
qui égratignent moult oreilles assassinées,
celles de ces Cubains dans leur chair exilés.
Tenez, Madame, votre langue leste et ruineuse. »
©PrestaPlume
« Pesez, Madame, vos paroles peccamineuses
qui égratignent moult oreilles assassinées,
celles de ces Cubains dans leur chair exilés.
Tenez, Madame, votre langue leste et ruineuse. »
©PrestaPlume
« Il est des attitudes qui laissent à penser
que certaines personnes sont bien perdiablés,
la furie dans le regard, des actes insensés,
un post proféré, et le monde est accablé. »
©PrestaPlume
« Parfois, on voudrait dilacérer ses tourments,
écharper la morosité, les errements,
les déchiqueter menu pour mieux respirer
et enfin s’alléger avant que d’expirer. »
©PrestaPlume
« Le temps est venu des creuses ou vaines promesses,
qui se déversent sur les écrans par centaines.
De surenchère en surenchère, c’est la grand’messe
de remèdes désastreux et miton-mitaines. »
©PrestaPlume
« Le capon est un oiseau de mauvais augure
Si, par mégarde, vous en croisez un, fuyez.
N’écoutez pas sa voix emmiellée et faussée
qui vous maudit sous une avenante figure. »
©PrestaPlume
« Quand des colères lui montent au nez, il bouillonne.
Hors de ses narines, des vapeurs tourbillonnent.
A croire qu’il pétune des barreaux de chaise
et que, las d’étouffer, il ventile son malaise. »
©PrestaPlume
« Il en va des écrivains comme des grands arbres
certains ont une production assez laborieuse,
d’autres, plus inspirés, ont l’offrande ubéreuse.
Qu’importe, s’ils se gardent de se perdre en palabres ! »
©PrestaPlume
« Afin d’apprécier un bon met, prendre son temps.
Une fois en bouche, laisser fondre patiemment
pour en révéler toute la sapidité :
amertume, âcreté ou acidité. »
©PrestaPlume
« Il est de la plume comme d’un boulet noir,
Elle percute et perfore, disperse tout espoir.
Animé par la haine et la cupidité,
un zoïle détruit pour des liquidités. »
©PrestaPlume
« Un agélaste se rencontre un jour ou l’autre.
Hermétique aux joies de l’humour, il se promène
le visage renfrogné, absent, peu amène.
Mimique ou blague, tout effort d’avance se vautre. »
©PrestaPlume
« Dans les champs flavescents, les blés frissonnent au vent
dans un ballet gracieux qui se meut au levant.
Une fois leur majesté bombée de grains tendres,
vient la coupe que le soleil ne peut suspendre. »
©PrestaPlume
« Dans les bras frémissants de la Seine alanguie,
une femme s’abandonne en toute confiance.
L’azur clair au scintillant smaragdin se fiance
offrant un lit nuptial à la belle assoupie. »
©PrestaPlume
« Témoin des amours nocturnes, la lune veille,
projetant sa face éburnée, la plus brillante.
Sous ce ciel complice, les cœurs tendres sommeillent,
les rêves chauds enlacés dans la nuit accueillante. »
©PrestaPlume
« Franchi le Rubicon, les bonheurs s’épanouissent,
Les accents chauds réveillent d’un hiver trop long,
Les vins volcaniques libèrent un feu fécond,
Les visages rubiconds, béats, s’élargissent. »
©PrestaPlume
« Dans l’été de l’Italie, les couleurs jaillissent,
l’ocre des palais anciens que le vent traverse,
l’azur profond qui dans la mer bleue se déverse.
Les cœurs dans le soir zinzolin de plaisir jouissent. »
©PrestaPlume
« Trêve de sornettes et d’autres billevesées !
Cessez de semer des vérités empesées
du sceau des mensonges que nul trouve éloquents.
De quoi accouchera ce monde inconséquent ? »
©PrestaPlume