« La Malédiction de Rocalbes », Philippe Grandcoing (éd. De Borée)

Livre La malédiction de Rocalbes

Temps de lecture : 3 min LITTERATURE
Dans ce cinquième tome de la série consacrée aux enquêtes d’Hippolyte Salvignac, Philippe Grandcoing nous entraîne dans une région qui fait pétiller les yeux et les papilles : le Périgord. Dans « La malédiction de Rocalbes » (éd. de Borée), Rocalbes est un château surplombant la vallée de la Vézère, proche des Eyzies, capitale mondiale de la préhistoire. Le père de notre antiquaire enquêteur, notaire à la retraite, s’est mis en tête d’acheter pour son fils ce château et les fermes attenantes. Lors d’un voyage de reconnaissance sur les lieux, le père, le fils et sa compagne, l’impulsive et l’affriolante Léopoldine, accompagnés du cousin du père, vont être confrontés à des tentatives d’intimidation pour abandonner l’idée de l’achat. Réputé hanté et recelant un trésor, le château intéresserait-il au point de tuer ? À moins qu’une autre raison explique les multiples assassinats dans les chantiers de fouille. En ce printemps 1910, à l’époque où les trouvailles archéologiques foisonnent, la région est un carrefour obligé pour les chercheurs de fortune ou de renommée. L’on vient des quatre coins du monde pour se tailler la part du lion. À l’image de la ruée vers l’or en Amérique, c’est la loi du plus belliqueux, du plus fourbe, du plus vaniteux, qui prédomine. De là à imaginer un remake d’Ok Corral, il n’y a qu’un pas que franchit allégrement l’auteur… qui vient abreuver notre soif d’aventures.

“La Conspiration hongroise”, Philippe Grandcoing, Éditions de Borée

Temps de lecture : 3 min LITTERATURE
L’historien spécialiste des XIXe et XXe siècles a encore frappé, juste et bien, avec son quatrième opus, « La Conspiration hongroise » aux éditions De Borée. Cette fois-ci, Philippe Grangcoing fait vivre à ses deux héros une nouvelle aventure dans ce début 1900 où les complots et les attentats préparent le lit de la Première Guerre mondiale. La force de ce polar tient pour beaucoup de notre connaissance des événements terribles qui s’annoncent, de cette marche inexorable vers la catastrophe. Le conflit mondial flotte donc en toile de fond de l’intrigue dans la France de Clemenceau qui vient de créer les brigades mobiles. L’inspecteur Lerouet y fait ses nouvelles armes. Lorsqu’il doit résoudre l’assassinat d’un inconnu retrouvé poignardé nuitamment en pleine rue, il fait appel à son fidèle ami et antiquaire Hippolyte Salvignac et sa compagne Léopoldine, une artiste peintre aux origines hongroises. Cette origine est capitale, car elle leur ouvrira des portes quand suivront d’autres assassinats d’artistes hongrois. Le trio devra faire montre de courage et d’audace pour démêler l’enquête à la dimension politique et européenne. Philippe Grangcoing signe là encore un livre passionnant qui permet de ressentir les balbutiements de la fin d’une époque, en équilibre précaire sur l’échiquier des grandes puissances européennes.

« Tuer est un art », Philippe Grandcoing

Temps de lecture : 3 min CHRONIQUE
Troisième opus de Philippe Grandcoing, « Tuer est un art », paru aux éditions De Borée, vous embarque une fois de plus dans une enquête dans le milieu de l’art. Plus exactement, de l’impressionnisme. À la requête expresse de Clemenceau, l’antiquaire Hippolyte Salvignac et l’inspecteur Jules Lerouet se retrouvent à pister un tueur qui s’amuse à laisser des cadavres, là où Claude Monet a peint ses plus belles séries, de Giverny à Crozant. Nous sommes en 1908, l’année où est mystérieusement assassiné le peintre Steinhel, beau-frère de Monet et dont la femme était la fameuse maîtresse du président Félix Faure, celui-là même qui expira comme un bienheureux dans ses bras. Monet est très inquiet de tous ces décès violents autour de lui. Les deux compères et amis risqueront le tout pour le tout pour connaître le fin mot de l’histoire. Entre fiction et réalité, Philippe Grandcoing nous projette dans un début de siècle captivant, où les nouveaux artistes révolutionnent l’art et la manière de l’appréhender. Historien spécialiste des XIXe et XXe siècles, l’auteur s’y entend également en art en nous le donnant à voir et à le concevoir.

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