“Mère Patrie”, William Nicholson

Temps de lecture : 3 min CHRONIQUE
Du souffle épique et de l’absolu pour cette rentrée littéraire avec « Mère patrie », de William Nicholson. L’auteur prolifique américain revient avec un récit intense qui détaille les sentiments et l’Histoire avec la minutie d’un maître joailler. « Mère Patrie » est un bijou qui renferme bien des facettes passionnantes de la grande Histoire, ce qui donne un accent de vérité émouvant, et l’on se surprend à aimer les personnages, à vivre leurs souffrances et à partager leurs questionnements sur le sens de la vie. Fil rouge existentiel tendu jusqu’au craquement, mais à la tension savamment dosée pour poser les jalons du récit et en faciliter le dénouement. Un dénouement terriblement logique qui restitue aux personnages leurs places. Une place qui leur était dévolue et dont un destin capricieux les en a écartés, pour le plus grand plaisir des lecteurs.

“Dans mon cœur à jamais”, Narinai Abgaryan

Narinai Abgaryan Roman

Temps de lecture : 2 min CHRONIQUE
“Ne peut être beau que ce qui est grave”, selon Anton Tchékhov. Avec “Dans mon cœur à jamais”, de Narinai Abgaryan, on flirte avec cet écrivain russe dont l’influence narrative sourd tout au long des portraits intimes des membres d’une famille arménienne de Berd, ville natale de l’auteure. Une saga où chacun attache davantage le lecteur à son histoire, menée tambour battant par une narratrice-fillette, qui donne à voir, sentir et ressentir les malheurs d’un peuple qui vit dans le dénuement le plus absolu, mais pleinement chaque instant, arrachant à ce quotidien morne et douloureux qui traverse les siècles cette joie d’être ensemble, unis, généreux et aimants.

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