“L’Assassin de Septembre”, Jean-Christophe Portes

Temps de lecture : 3 min LITTERATURE
Le titre du sixième opus de Jean-Christophe Portes est des plus explicite. Il recouvre les deux genres affectionnés par l’auteur : le policier et l’histoire. Ceux qui raffolent de ce genre de roman seront gâtés. L’action de « L’Assassin de Septembre » (City Éditions) se situe du 31 août au 27 septembre 1792, à l’époque révolutionnaire où deux visions de la France s’opposent dans une violence inouïe. Dans la veine des enquêtes de Jean-François Parot, « L’Assassin de Septembre » empoigne le lecteur pour ne plus le lâcher. Cette ultime enquête du lieutenant de gendarmerie Victor Dauterive – qui est la première que je lis – a tout pour capter l’intérêt et entretenir le suspense…

“1789 L’été de sang”, Frédéric Michelet

Temps de lecture : 3 min CHRONIQUE
Frédéric Michelet est un écrivain prolixe passionné d’Histoire. 1789, L’été de sang est son dernier roman inspiré de sa pièce 1789 secondes, portant sur la Révolution française. Comme dans sa création théâtrale de rue qui dure 1789 secondes précisément, son roman interroge les droits de l’homme et de la femme, l’abolition des privilèges, l’esprit de résistance. Mais il l’a construit autour d’une assertion peu commune sur l’événement qui a mis le feu aux poudres dans un Paris surchauffé un certain 14 juillet 1789. Et si les États généraux n’étaient pour rien dans l’histoire ? Et si la Révolution était le résultat d’un mouvement populaire en réaction au massacre du Faubourg-Saint-Antoine ? Et si, après tout, ce n’était qu’un complot visant à précipiter de vie à trépas une monarchie arrivée à bout de souffle ? C’est ce que se propose de nous narrer l’auteur, au rythme d’une enquête policière qui se déroule du 19 avril à la nuit du 4 août 1789, égrenant les 1789 secondes de la pièce en presque quatre cents pages intenses qui ne lâchent ni l’intensité ni le suspense.

Pin It on Pinterest