“Dîner de famille”, un bouquet explosif d’humour et de tendresse

Temps de lecture : 3 min THÉÂTRE & CO
Il est des repas de famille qui virent au drame et aux larmes. Les rancœurs, les jalousies, les non-dits et l’indifférence sont autant de sujets de dispute. Par son universalité, le thème parle à tous. Sous les feux du théâtre Edgar, “Dîner de famille” de Pascal Rocher et de Joseph Gallet est tout sauf une énième comédie sur les relations familiales. Les deux coauteurs, en fins observateurs, ont puisé dans le magasin des blessures narcissiques pour écrire un scénario crédible, et puissamment soutenu par l’énergie de l’humour en perpétuel décalage. Le texte met en scène un trio de personnalités bien tranchées : un fils jeune adulte, abandonné par son père à six mois et délaissé par sa mère qui a recomposé de son côté une grande famille. Alexandre – joué ce soir-là par Arnaud Laurent – invente un stratagème pour faire venir ses parents le jour de ses trente ans. Seulement ces derniers, qui se sont vus trois fois en trente ans, ne sont pas au courant de la présence de l’autre. Béatrice (Carole Massana) n’a jamais pardonné à son ex-mari (Emmanuel Donzella) de l’avoir quittée… pour un autre homme. Sur le papier, le pitch promet un dîner explosif ; sur la scène, la force comique des comédiens emporte tous les rires dans leur si doux délire !

Les Darons osent tout, et plus encore !

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Plus de vingt ans d’amitié, ça se célèbre dignement. Avec ces cinq larrons-là… euh pardon ! Avec ces cinq darons-là, elle se fête dans l’insolence comique et l’humeur grivoise. Fred Bianconi, Frédéric Bouraly, Olivier Mag, Emmanuel Donzella et Luc Sonzogni se mettent en cinq pour vous proposer du rire débité en tranches croustillantes et sans interruption. Unis comme les cinq doigts de pied, ils vibrent d’une même excitation pour glorifier l’amitié, solide et stable, qui les a menés vers ce projet à la démesure enivrante. Car, avec Les Darons, leur grain de folie complice, gonflé aux hormones du plaisir, fait craquer toutes les coutures de la bienséance. Tenez-le-vous pour dit ! La bienséance est boutée hors les murs du Café de la Gare. Place nette aux sketches décalés et aux chansons à texte bousculées, à cette profonde irrévérence qui se permet tout, le pire comme le meilleur, et surtout ce pire qui donne toute la saveur au meilleur. Sous la collaboration artistique de Michèle Bernier, la bande des Darons frappe furieusement les esprits et les cœurs emballés, jusqu’à l’insoutenable légèreté des mœurs.

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