“Le ministre de passage”, Jean-Louis Leconte

Temps de lecture : 3 min CHRONIQUE
Pour son premier roman Le ministre de passage, le réalisateur de films Jean-Louis Leconte entrouvre les portes de l’univers politique avec assez d’ingéniosité pour que s’y faufilent curiosité et envie. Il guide le lecteur intrigué pas à pas dans un milieu jonché de chausse-trapes qui exacerbent le mal-être au point de pousser deux hommes égarés dans leurs derniers retranchements : eux-mêmes. L’un s’appelle Tobias Herschel, un quinquagénaire mal marié et ministre de l’Économie et des Finances qui se suicide médiatiquement par des déclarations hors cadre lors d’une émission de télévision ; l’autre est Arthur Blanchot, un analyste financier de Bercy aux névroses très prononcées qui conchie ses supérieurs qu’il juge incompétents et qu’il fantasme de remplacer. Ces deux vies parallèles sont recoupées par une vie transversale qui les influence. C’est celle de Dacier. Il sera le successeur éclair de l’un et le catalyseur de la haine de l’autre. Ce récit choral à deux voix relate sous la forme d’un thriller psychologique l’itinéraire de ses deux personnalités ébranlées, dont la trajectoire va se retrouver brutalement et définitivement déviée.

Delphine Depardieu, la constance du génie

Temps de lecture : 6 min PORTRAIT PASSION
Il y a comme un air de famille, mais pas seulement. Il y a surtout comme un air de talent, qui s’exprime depuis une dizaine d’années sur les planches et sur les plateaux de tournage. Delphine Depardieu personnifie l’énergie qui avance, pas à pas, avec la passion du métier de comédienne comme ligne de vie. Une fois de plus, elle en fait la démonstration, en incarnant Constance, la veuve de Mozart au Festival d’Avignon en juillet, puis au Théâtre du Petit Montparnasse à partir du 7 septembre avec “Le dernier baiser de Mozart”, une pièce taillée sur mesure de l’écrivain Alain Teulié.

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