“Mercredi blanc”, Dominique Lin

Temps de lecture : 3 min CHRONIQUE
Avec son septième roman, « Mercredi blanc », Dominique Lin explore le monde de l’adolescence et sa face nord, celle cachée des regards non bienveillants, celle d’une différence qui cultive l’espoir. L’héroïne est une collégienne mature par les circonstances familiales et qui a fait de l’escalade son horizon de liberté. Elle a appris toute seule, sur les conseils d’un père disparu qu’elle croit entendre lors des moments ardus de ses ascensions urbaines illégales, nuitamment et sans protection. Pour elle, l’escalade est une bouffée d’air dans cette cité de banlieue grise et menaçante, hérissée de tours. En particulier, la tour numéro dix qui concentre le danger avec des trafics en tout genre. D’une voix poétique et sobre, l’auteur décrit le cheminement d’une adolescente courageuse et attendrissante entre la réalité d’un monde difficile et sa passion dévorante qui va l’amener, contre toute attente, à intégrer l’atelier de chorégraphie verticale d’un lycée voisin…

“Un goût de terre dans la bouche”, Dominique Lin

Un goût de terre dans la bouche Dominique Lin

Temps de lecture : 3 min CHRONIQUE
C’est un sixième roman pour Dominique Lin, un auteur qui se plaît à observer l’effervescence du monde et les résonances chez l’homme. “Un goût de terre dans la bouche”, aux éditions Élan Sud, pose la question existentielle de son propre parcours sur cette terre, avec son lot de rencontres, d’opportunités saisies et manquées, et celles dont il aurait fallu s’écarter. Un matin, vous vous levez et vous ne vous reconnaissez plus dans le miroir. Quelque chose a bougé dans la nuit, l’enfant que vous avez été s’est réveillé, il vous a pris la main et ne vous lâche plus. Cet inconnu que vous êtes devenu, ce robot qui obéit aux défis imposés par le système, vous n’en voulez plus. Ce roman, aux accents fantastiques du conte, est un road trip intrigant qui se focalise sur le discernement d’un homme sur la vacuité de sa vie, cet inconnu pour ses rêves déchus qui ne retrouvera son identité qu’avec le mot fin.

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