“Le retour”, le triomphe de l’absurde réaliste

Temps de lecture : 3 min THÉÂTRE & CO
Maître de l’absurde, Harold Pinter n’en est pas moins le révélateur d’un réalisme cru, lui-même souvent absurde. La cruauté, la perversité, la violence ne recèle-t-elle pas toute la vacuité humaine traversant les âges avec la même force, la même aberration, la même inutilité ? C’est toute la démonstration de la pièce « Le retour » qui décortique les liens familiaux et les comportements d’une famille désaxée composée d’un père, de ses deux fils adultes, de son frère vieux garçon, et enfin d’un fils prodigue et de son épouse. Sur la scène du Théâtre de l’Opprimé, Cantor Bourdeaux, Jean-Rémi Chaize, Théo Costa-Marini, Jérôme Fauvel, Maud Roulet et Charles-Antoine Sanchez martèlent avec la précision d’un métronome le texte tranchant de l’auteur.

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