« Quand la guerre sera finie », du théâtre musical dans le viseur du temps
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Au théâtre Lepic, l’épique donne rendez-vous à l’histoire. La grande et la petite des années de la Seconde Guerre mondiale. Sujet ô combien rebattu, mais qu’on aime redécouvrir sous l’angle de l’originalité. Car, que peut-on apprendre que l’on ne sait déjà ? La défaite française, l’Occupation, la Résistance, le marché noir, la collaboration, l’amour entre un Allemand et une Française, la trahison, l’héroïsme ordinaire et les actes de bravoure. Tout est là dans « Quand la guerre sera finie » de Marie-Céline Lachaud qui en deux heures dresse le portrait d’une période sombre, là où les personnalités se révèlent le mieux. L’originalité ? Trois comédiens chanteurs (Mathilde Hennekinne, Baptiste Famery, Sebastiao Saramago) jouant chacun trois personnages et un pianiste accompagnateur (Jonathan Goyvaertz), qui rappelle le temps du cinéma muet…