« On t’appelle Vénus », une ode à la féminité sans frontière
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Chantal Loïal a emporté tous les suffrages émus d’une salle comble au Conservatoire du XIIIe arrondissement de Paris qui organise depuis dix ans une rencontre pluridisciplinaire de danse appelée “Histoire d’elles”, sous l’impulsion de la mairie. La danseuse et chorégraphe s’est produite dans le cadre de la Semaine internationale des droits de la femme, le 10 mars dernier. Le solo de cette Guadeloupéenne engagée évoque l’ombre flamboyante d’une femme martyre déchirée par l’obscurantisme scientifique du XVIIIe siècle. Son personnage, la Vénus hottentote aux courbes prononcées. Son récit, le destin tragique de cette femme callipyge, Saartjie Baartman (1789-1815) arrachée de son pays (Afrique du Sud) pour être livrée à la curiosité malsaine et aux appétits scientifiques de l’Europe.