“Si Cupidon savait viser”, Alice Hérisson et James Harrington
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Ah ! si Cupidon savait viser, il y aurait moins de ruptures… Vraiment ? Alice Hérisson et James Harrington, les auteurs de « Si Cupidon savait viser », s’amusent follement à passer la quête de l’âme sœur au scanner de la révolution numérique. À l’aube de ce troisième millénaire supposé spirituel, c’est le marché de l’amour qui est brossé sans complexe dans cette comédie romantique très mutine et drôle. Dans cette histoire construite à deux voix, les deux auteurs portent un regard personnel sur leur manière de vivre une même situation. Il est plaisant – voire très instructif – de connaître la perception des deux protagonistes esseulés qui essayent, parfois contraints et forcés par leurs proches, souvent à leurs risques et périls, de trouver l’amour avec un grand A. Le seul, l’unique, le rare. S’il faut payer de sa personne, Alice et James ne reculent devant rien : sites de rencontres, relooking, speed dating, boîtes de nuit très spéciales, labyrinthe de l’amour, séminaire de libération des chakras… et j’en passe. Au-delà du traitement résolument humoristique, cette réflexion disséquant les rencontres 2.0 est glaçante !