“68, Mon amour”, la renaissance par le verbe
Temps de lecture : 3 min THÉÂTRE & CO
Pièce écrite par Roger Lombardot et éditée en 2007 par Les Cahiers de l’Égaré, « 68 Mon Amour » est la version théâtralisée d’un témoignage nu, vibrant, sans filtre et lucide sur les événements de Mai 68. Loin de la résumer à la violence, l’auteur analyse cette époque comme l’émergence d’une jeunesse en recherche d’expression, de liberté d’être et de dire, comme l’affranchissement des chaînes du passé, de la dictature des traditions, du travail et des interdits. Pour cet enfant de l’après-guerre, qui eut « la sensation de vivre dans un monde gris au milieu de morts-vivants », 1968 est une année éblouissante, celle de sa renaissance qui a tout d’une révolution intérieure. Dans le rôle de cet homme en quête de beau, car convaincu que « la beauté sauvera le monde », Ludovic Salvador s’impose en force et en sensibilité…