“Les chemins de Garwolin”, Evelyne Dress
Temps de lecture : 2 min CHRONIQUE
Avec son cinquième roman “Les chemins de Garwolin”, Évelyne Dress entraîne son héroïne dans une magnifique et passionnante aventure à la fois familiale et personnelle. À la mort de son père, Sylvia Gutmanster s’interroge sur ses ancêtres qui ont fui la Pologne en 1921, sur ses racines juives et son “impossibilité à faire correspondre le dedans et le dehors” de son être. Elle renie sa judéité et tente de la cacher, même si elle n’est juive que par son père qu’elle adorait. Malgré elle, une rivalité entre le respect des traditions et une propension à vouloir s’en libérer la tourmente sous la forme d’une voix intérieure qui ne cesse de la harceler à coups de “non” autoritaires, s’opposant à tout désir et décision.