“Toi, Caïphe, juge de Jésus”, Nicolas Saudray

Temps de lecture : 3 min CHRONIQUE
Après Le Jaune et le Noir – Sur les pas de Stendhal, Nicolas Saudray a marché sur les pas de Caïphe, grand-prêtre de Jérusalem dont l’Histoire n’a fait que peu de cas, à l’opposé de Judas et Pilate, des contemporains ayant eu un rôle dans la condamnation à mort de Jésus. On ne connaît ni la date de sa naissance ni celle de son décès. Avec Toi, Caïphe, juge de Jésus, l’auteur rompu aux rouages judiciaires, ayant été lui-même haut fonctionnaire et conseiller à la Cour de Cassation, s’est intéressé de très près à ce grand-prêtre saducéen qui a occupé dix-huit ans sa lourde charge sous l’occupation romaine. Longévité assez rarissime pour y dénoter toute l’intelligence politique qu’il savait déployer pour être à la fois gardien des traditions juives et auxiliaire de Rome. Fait assez signifiant pour donner envie à l’auteur de reconstituer le parcours de ce grand-prêtre qui serait le véritable instigateur du trépas de Jésus. Nicolas Saudray s’y est employé formidablement, en étayant son roman par des écrits d’historiens et en l’enrobant d’un vernis pédagogique délicat et astucieux.

“Le Jaune et le Noir – Sur les pas de Stendhal”, Nicolas Saudray

Temps de lecture : 3 min CHRONIQUE
“Le Jaune et le Noir – Sur les pas de Stendhal”, de Nicolas Saudray, est une invite à un beau voyage intemporel, celui de la quête d’un amour vrai à une époque où l’affaire du mariage était un petit arrangement entre familles. L’une offrant un titre et un rang, et l’autre effaçant les dettes. Au point tel que l’argument d’une mésalliance s’inclinait devant l’absolue nécessité. Un thème cher au cœur et à la plume de Stendhal qui avait imaginé une suite à son roman “Le Rouge et le Noir”, une fresque amoureuse dans les tourments de l’histoire de la première moitié du XIXe siècle et dont Nicolas Saudray a poursuivi l’idée.

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