“Les Passagers de l’aube”, un face-à-face troublant aux frontières de la mort
Temps de lecture : 4 min THÉÂTRE & CO
Vous n’avez qu’un mois pour plonger, corps et âme, dans l’atmosphère captivante des « Passagers de l’aube », au Théâtre 13/Jardin. Tablant sur l’originalité, cette tragédie romantique tisse la trame de son intrigue en empruntant à l’état amoureux, la science et la spiritualité des fils à la fois invisibles et lumineux. Avec un texte conjuguant poésie et pragmatisme, l’autrice Violaine Arsac propose une œuvre d’une grande force évocatrice qui interroge notre existence, ou plutôt cet état de l’être projeté dans le sas incertain de l’après-vie. Quand la mort est-elle réelle ? Qu’est-ce que la conscience ? Que devient-elle après l’arrêt de l’activité cérébrale ? Comment se positionne la science face à ces nombreux témoignages de personnes qui reviennent de leur mort, que l’on appelle EMI (expérience de mort imminente), après avoir visité cette nouvelle aube réconfortante : la vie après la mort ? La fin ne serait donc que le début d’une « autre présence », une présence énergétique que la physique quantique pourrait expliquer… un jour prochain ?