“Le premier amour est-il éternel ?”, Geneviève Senger (Les Presses de la Cité)

Temps de lecture : 3 min LITTERATURE
Selon une étude britannique en 2016 rapportée par le site Passeport Santé, six personnes sur dix pensent encore souvent à leur premier amour et quatre sur dix auraient même conservé « des sentiments » pour lui ou pour elle. Le dernier roman de Geneviève Senger, « Le premier amour est-il éternel ? », aux Éditions Les Presses de la Cité, se penche justement sur la force d’un premier amour après l’usure du temps et de l’absence. Par définition, un premier amour est grand, unique, éblouissant, exclusif, inoubliable. Toujours idéal et magnifique, surtout a posteriori. L’auteure, fidèle à son écriture sur la richesse et la diversité des relations humaines, surfe sur plusieurs thèmes porteurs comme les secrets de famille et la vie de couple, sur ce qu’est le véritable amour, ce que vaut la raison quand les souvenirs exultent, malgré soi, à la faveur d’une facétie du destin. L’écriture virevolte dans un tourbillon de bons sentiments. On se laisse facilement emporter par le mal-être de l’héroïne qui nous attache à elle au fur et à mesure des révélations. Sans parler de suspense, la tension est maintenue jusqu’au bout et tient en haleine le lecteur. Devinez la fin n’enlève rien à la qualité de l’histoire, à la profondeur des personnages et à l’envie d’aller jusqu’au bout de cet amour éternel qui vient réparer le passé.

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